"Et voici que je rêve..." par Mikitai

Je me mouille deux fois en 5 minutes je vous ferais remarquer ! lol
alors la fiction que je vais faire c en fait une fiction où je vous laisse imaginer la suite, à partir du réveil d'Azakielle (le personnage principal) !!
mais s'il s'avère que ma fiction vs plaie et que vous voulez connaitre MA version de la suite, je serais ravie de l'écrire pr vous !
bises et bonne lecture je l'espère

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Et voici que je rêve…

Je regardais les gens passer par la vitrine du magasin de Maman, juchée sur un tabouret bancale. Maman était occupée au comptoir. Une vieille archange rabougrie à la dentition singulièrement effrayante essayait vainement de marchander un carré de soie. La pauvre, du haut de son mètre cinquante, devait tout juste avoir le nez qui affleurait au comptoir. Maman rabattit ses ailes d’ange duveteuses et contourna le comptoir pour prendre poliment la vieille rabat-joie par les épaules et la conduire vers la sortie.
-Désolée, madame, conclut-elle d’un ton sans réplique, mais les prix sont les prix. Rien ne sert de marchander chez moi.
-Je parlerai de votre magasin ! tempêta la vieille en s’éloignant dans la rue.
-C’est ça, ouais, grogna Maman, le regard sombre, dans ton club du troisième âge…
-Granny aussi fait partie d’un club pour mamies, fis-je remarquer de ma petite voix d’enfant.
-Mais ta grand-mère n’est pas une vieille rapiat qui cherche à glaner le moindre sous, répliqua sèchement Maman en lâchant la porte d’entrée qui se referma lentement au son de la cloche.
Elle tourna les talons, épousseta sa longue soutane blanche puis gagna l’arrière-boutique. Je sautai de mon tabouret pour la suivre, ma peluche d’une main et ma poupée de l’autre.
-Je peux t’aider, M’man ? demandai-je en levant les yeux vers elle.
Elle laissa le rouleau de tissu qu’elle avait entrepris de dérouler, puis s’agenouilla devant moi, son visage angélique éclairé d’un sourire tendre.
-Tu es trop petite, Azakielle, me dit-elle en passant ses doigts dans mes cheveux. On n’apprend pas à tenir une boutique à six ans. Va donc jouer dans la rue avec tes petits copains.
-Y’a personne, bougonnai-je d’un air renfrogné.
-Alors joue avec ta maison de poupées, répliqua Maman.
Je me dégageai de sa main, mécontente. Maman se releva brusquement et reprit son travail. Elle saisit le tissu rayé à deux mains et le tira d’un coup sec pour en dégager une longue surface.
-Continue de t’ennuyer, dans ce cas, trancha-t-elle froidement.
Je lâchai quelques larmes et retournai m’asseoir sur mon tabouret boiteux.
Personne à l’horizon. Pas un chat. La rue était déserte d’un bout à l’autre. Le petit drapeau multicolore suspendu à la potence du magasin d’en face représentait la seule attraction que j’avais à me mettre sous la dent. Je descendis de mon tabouret et poussai la porte d’entrée de tout mon poids pour dégager une ouverte où je puisse me glisser. La clochette tinta derrière moi. Je m’assis le long de la vitrine et commençais à agiter ma poupée avec un cruel manque d’imagination, quand un homme s’approcha de moi.
-Bonjour, petite, dit-il avec un sourire. T’en as, une belle poupée !
-C’est Maggy, dis-je en la serrant contre moi.
-Elle est jolie, répéta l’inconnu. Regarde, moi aussi j’ai une poupée.
Il dégagea son bras de derrière son dos et me présenta une poupée blonde en porcelaine qui portait une robe bleue.
-On dirait la mienne, remarquai-je avec intérêt.
-Oui, approuva l’homme. C’est la réflexion que je me suis faite, moi aussi. Tu veux jouer avec moi ?
-AZAKIELLE !
Maman venait de surgir de la boutique, le visage écarlate, les plumes de ses ailes toutes ébouriffées et les cheveux en bataille.
-Azakielle ! répéta-t-elle avec une colère palpable en m’agrippant férocement par le bras. Rentre TOUT DE SUITE à la maison !
J’obéis sans rechigner et me faufilai entre ses jambes et l’encadrement de la porte. L’homme se redressa lentement, le regard rivé sur Maman, qui respirait bruyamment.
-Ne vous approchez plus JAMAIS de ma fille ! lança Maman d’un air menaçant.
L’homme recula précipitamment, d’un pas saccadé. Maman ferma brutalement la porte et me poussa vers l’arrière-boutique.
-Tu le connais, le monsieur, Maman ? demandai-je en portant mon pouce à ma bouche.
-Oublie-le, ma chérie, répliqua Maman d’un air contrarié. Ca n’a aucune importance.

Je me réveille en sursaut. Oh… Je m’étais endormie sur mon livre. Faut vraiment que j’apprenne à veiller la nuit… Je me tourne vers mon réveil : une heure du matin. Les filles du dortoir dorment profondément. Je pousse mes livres de cours de sixième année du lit et referme mon roman, que je glisse précautionneusement sous mon polochon. Je parcours le titre une dernière fois avant de m’assoupire : « Cachée au Paradis ».

..FIN..

lé trop cool cette fiction!!meme si je préfère peut etre l'autre!!lol!! bravo Mikitai!!!

faudrait rassembler toute les fics emsemble, celles de Flach, Glao, Mikitai, alan et me !lol !!!!!! /back/

C'est tres beau je sais pas comment tu fais mais c'est toujours tres bien dit!!! En tout cas j'aimerai bien qu'il y ait une suite surtout pour savoir qui est l'homme, j'en ai vraiment aucune idée, vous croyez que c'est son père????

je vous écrirez la suite , c promis !!!!!! mais ce sera pr quand j'aurais le tps ! lol

Edit de Nini: Arf vous avez la folie des doubles mess!!lool!!!c'est pas grave mais ct juste pour que tu t'en rendes compte que j'écris cet edit, et sinon je veux la suiteuuuuh de ton histoireuuuh!!

he tai deja avertie mikitaï,arrete de mettre trop de smileys stp.

Edit de Nini: euh...tu m'expliques pourquoi elle aurait pas le droit de mettre plein de smileys??j'hallucine qu'est-ce que ça peut bien faire de mettre bcp de smileys?? c pas écrit dans les regles alors calme tes ardeurs d'admin!n'abuse pas de tes pouvoirs!!!de plus tu as utilisé un mess juste pour ça complètement hors sujet, c'est toi seul qui est en faute dès que tu auras lu cet edit je supprime ton mess!!

j'adore trop trop trop cette histoire!!!!dsi-moi où en est ton roman??il sera de quel style??ce texte ?ou pas du tt??

ca depend ce que t'appelles "genre" taffany lol si tu parles de la plume oui c la meme chose vu que je vais pas changer mon style d'écrire c naturel ce genre de chose lol ! pr le style d'histoire, paradis, ange etc... oui c dans le meme genre vu que ca parle magie, pouvoirs, démons et anges!!
j'avance c gentil de t'y interessé puce! lol j'ai hate d'avoir fini pr tt dire lol bizzzz

Alors on peut avoir une idée de quand tu mettra la suite?????

bouh ouh ouh !!! g pas le tps pr le moment !! sniiiiiiiiiiif je suis overbookée! mdr une grande star vous comprenez ptdr les affaires, le business... pfiou ! je m'en sors pas! mdr bon déjà je peux vous mettre ça : c la meme chose mais au passé (j'écris tjs au passé, dsl c un tic lol) avec quelques lignes en + ! et dès que je peux... j'ajoute ! biz

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Et voici que je rêve...

Chapitre 1 || Besoin d’allumettes ||

Je regardais les gens passer par la vitrine du magasin de Maman, juchée sur un tabouret bancale. Maman était occupée au comptoir. Une vieille archange rabougrie à la dentition singulièrement effrayante essayait vainement de marchander un carré de soie. La pauvre, du haut de son mètre cinquante, devait tout juste avoir le nez qui affleurait au comptoir. Maman rabattit ses ailes d’ange duveteuses et contourna le comptoir pour prendre poliment la vieille rabat-joie par les épaules et la conduire vers la sortie.
- Désolée, madame, conclut-elle d’un ton sans réplique, mais les prix sont les prix. Rien ne sert de marchander chez moi.
- Je parlerai de votre magasin ! tempêta la vieille en s’éloignant dans la rue.
- C’est ça, ouais, grogna Maman, le regard sombre, dans ton club du troisième âge…
- Granny aussi fait partie d’un club pour mamies, fis-je remarquer de ma petite voix d’enfant.
- Mais ta grand-mère n’est pas une vieille rapiat qui cherche à glaner le moindre sous, répliqua sèchement Maman en lâchant la porte d’entrée qui se referma lentement au son de la cloche.
Elle tourna les talons, épousseta sa longue soutane blanche puis gagna l’arrière-boutique. Je sautai de mon tabouret pour la suivre, ma peluche d’une main et ma poupée de l’autre.
- Je peux t’aider, M’man ? demandai-je en levant les yeux vers elle.
Elle laissa le rouleau de tissu qu’elle avait entrepris de dérouler, puis s’agenouilla devant moi, son visage angélique éclairé d’un sourire tendre.
- Tu es trop petite, Azakielle, me dit-elle en passant ses doigts dans mes cheveux. On n’apprend pas à tenir une boutique à six ans. Va donc jouer dans la rue avec tes petits copains.
- Y’a personne, bougonnai-je d’un air renfrogné.
- Alors joue avec ta maison de poupées, répliqua Maman.
Je me dégageai de sa main, mécontente. Maman se releva brusquement et reprit son travail. Elle saisit le tissu rayé à deux mains et le tira d’un coup sec pour en dégager une longue surface.
- Continue de t’ennuyer, dans ce cas, trancha-t-elle froidement.
Je lâchai quelques larmes et retournai m’asseoir sur mon tabouret boiteux.
Personne à l’horizon. Pas un chat. La rue était déserte d’un bout à l’autre. Le petit drapeau multicolore suspendu à la potence du magasin d’en face représentait la seule attraction que j’avais à me mettre sous la dent. Je descendis de mon tabouret et poussai la porte d’entrée de tout mon poids pour dégager une ouverte où je puisse me glisser. La clochette tinta derrière moi. Je m’assis le long de la vitrine et commençais à agiter ma poupée avec un cruel manque d’imagination, quand un homme s’approcha de moi.
- Bonjour, petite, dit-il avec un sourire. T’en as, une belle poupée !
- C’est Maggy, dis-je en la serrant contre moi.
- Elle est jolie, répéta l’inconnu. Regarde, moi aussi j’ai une poupée.
Il dégagea son bras de derrière son dos et me présenta une poupée blonde en porcelaine qui portait une robe bleue.
- On dirait la mienne, remarquai-je avec intérêt.
- Oui, approuva l’homme. C’est la réflexion que je me suis faite, moi aussi. Tu veux jouer avec moi ?
- AZAKIELLE !
Maman venait de surgir de la boutique, le visage écarlate, les plumes de ses ailes toutes ébouriffées et les cheveux en bataille.
- Hermione ! répéta-t-elle avec une colère palpable en m’agrippant férocement par le bras. Rentre TOUT DE SUITE à la maison !
J’obéis sans rechigner et me faufilai entre ses jambes et l’encadrement de la porte. L’homme se redressa lentement, le regard rivé sur Maman, qui respirait bruyamment.
- Ne vous approchez plus JAMAIS de ma vie ! lança Maman d’un air menaçant.
L’homme recula précipitamment, d’un pas saccadé. Maman ferma brutalement la porte et me poussa vers l’arrière-boutique.
- Tu le connais, le monsieur, Maman ? demandai-je en portant mon pouce à ma bouche.
- Oublie-le, ma chérie, répliqua Maman d’un air contrarié. Ca n’a aucune importance.

Je me réveillai en sursaut. Oh… Je m’étais endormie sur mon livre. Fallait vraiment que j’apprenne à veiller la nuit… Je me tournai vers mon réveil : une heure du matin. Les filles du dortoir dormaient profondément. Je poussai mes livres de cours de sixième année du lit et refermai mon roman, que je glissai précautionneusement sous mon polochon. Je parcourus le titre une dernière fois avant de m’assoupire : « Cachée au Paradis ».

Les filles du dortoir me réveillèrent au petit matin en me secouant comme un prunier. J’entrouvris les yeux avec un grognement animal et regardai autour de moi. Les rideaux étaient ouverts. Il faisait plutôt beau dehors pour un mois de mars… Je me levai en me maintenant fermement au baldaquin du lit et me frottai les yeux pour essayer de m’éveiller réellement… Les allumettes semblaient de rigueur aujourd’hui pour garder les paupières ouvertes… Isis me tapota l’épaule avec un éclat de rire en caquetant de sa petite voix aiguë :
- Encore dans les bras de Morphée, Kelly ?!
Je levai la main d’un air distrait pour feindre une réponse intéressée. Elle échangea un sourire amusé avec Prune puis toutes deux sortent du dortoir. J’aperçus Eden et Tool, mes amis, sur le palier, qui m’attendaient. Je m’habillai en quatrième vitesse puis sortis les rejoindre.
- C’est normal si t’as pas les mêmes chaussettes aux deux pieds ? demanda Tool en plaisantant.
- Commence pas, Tool, répliquai-je. Si seulement je dormais plus et mieux, peut-être que je n’aurais pas ce genre de problèmes.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda Eden d’un air perplexe.
Je leur racontai en détails le rêve troublant qui gâchait mes rêves depuis deux semaines. Je faillis louper la marche pour quitter le salon, tellement j’étais en forme. Tool et Eden restèrent silencieux, l’air sincèrement pensif, quelques minutes après que j’eus terminer de raconter. Un groupe de Seniors passèrent en lévitant dans le couloir, absorbés par un chapitre sans doute passionnant de leur manuel de Sortilèges.
- C’est étrange, reconnut enfin Tool. Tu es sûre que ça ne te dit rien ?
- Réfléchis, voyons ! m’exclamai-je d’un ton outré. Le Paradis ! Enfin, ne dis pas de sottises ! Les anges, les archanges ! T’as vu ça où, toi ?
Tool haussa les épaules d’un air de dire : « Dans le monde où on vit… »
- Je sais pas, fit-il enfin. C’est toi qui sait tout, en général.
- Ca va les moqueries, tranchai-je avec froideur.
Je serrai fort mes livres contre ma poitrine.
- On essaye de t’aider, adoucit gentiment Eden.
- Merci.
Ils attendirent quelques instants qu’une passerelle se soit dégorgée pour traverser le gouffre, se mêlant à des Benjamins. Notre école (ô combien intéressante, soit dit en passant !) pouvait surprendre quand on n’était pas habitués. Plateaux volants au-dessus d’un vide d’une soixantaine de mètres, surplombant la cours de récréation, avec arrêts des passerelles à chaque étages, donc les entrées (des arches dans les murs de part et d’autre de la fosse) débordaient le plus souvent d’élèves impatients.
Comment vous expliquer ? Pour vous, simples mortels, cela peut être difficile à concevoir, mais votre petit monde d’humains est… disons, enveloppé par le nôtre ; une sorte de « monde parallèle », comme on dit dans votre jargon terrien. Comment le résumer ? Eh bien ! c’est simple, trois mots suffisent : Magie, Magie et Magie. Un monde sans électricité, mais avec de la lumière par poignées, pas de voiture mais de la lévitation, pas de médecin mais des potions, pas de lave-vaisselle mais des sortilèges. Notre école, donc, était, vu de notre côté, tout ce qu’il y avait d’ordinaire. Cours de potions, de sortilèges, de lévitations, de dressage, d’herbologie ou encore développement de nos pouvoirs. Passerelles volantes qui slalomaient de bord en bord pour transporter les élèves sur la vingtaine d’étages que comportaient l’école, et des élèves volants et lançant boules d’énergies et sortilèges durant les récréations. C’était bien sûr sans compter les fantômes, esprits frappeurs et lutins, fées, ou encore trolls qui creusaient leurs trous un peu partout dans la plus grande illégalité.
Ca va toujours ?

- Vous comprenez, repris-je en bâillant largement, ce n’est même pas que je me pose des questions sur le rêve en lui-même, c’est qu’avec ça, je n’arrive plus à dormir ! Et je ne peux pas me permettre, en Medium, de somnoler pendant les cours à cause d’une fichue histoire de Paradis à dormir debout !
- C’est le cas de le dire, me taquina Tool en pouffant discrètement de rire.
- Oh, arrête Tool, je t’en prie ! grognai-je. Tu n’es franchement pas drôle !
- Désolé…
Je pris une grande inspiration puis poursuivis :
- Je vais finir par prendre des somnifères, si ça continue, maugréai-je d’un air accablé. Ca devient infernale !
- Peut-être devrais-tu en toucher un mot à l’infirmière ? suggéra Eden.
- Elle va me faire un examen psychiatrique avant de s’occuper de mon manque de sommeil, répliquai-je. Je n’irai qu’en dernier recours.
Eden haussa les épaules, comme pour dire qu’il abandonnait l’affaire. Nous descendîmes au huitième étage, celui de la cantine, et rentrèrent dans la grande salle vitrée, du sol au plafond, en passant par les murs, où les chaises s’avançaient dans les airs pour nous porter devant les présentoirs du self-service, le tout suivi par un accompagnement jusqu’aux tables encore libres.

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Chapitres à venir :

Chapitre 2 || Confusions intimes ||
Chapitre 3 || Un peu trop intense ||
Chapitre 4 || Preuves à l’appui ||
Chapitre 5 || Entre quatre yeux ||
Chapitre 6 || Cassure familiale ||
Chapitre 7 || Cœur brisé ||
Chapitre 8 || Retour au nid ||